Burundi:Un accord sur la répression des crimes aériens suscite des interrogations à l’Assemblée nationale

Dans un contexte où le Burundi ne possède pas d’avions, la décision du gouvernement burundais de signer un accord international sur la répression des crimes commis dans les avions soulève des interrogations parmi les députés.

Gelase Daniel Ndabirabe, le président de l’Assemblée nationale, a exprimé ses doutes quant à la pertinence de cet accord, remettant en question son utilité pour une nation sans avion.

Marie Chantal Nijzwe , la ministre en charge des transports, a défendu cette initiative en soulignant que, bien que le Burundi ne dispose pas d’avions, il est crucial de s’associer à d’autres pays dans la lutte contre la criminalité aérienne. Elle a affirmé que le Burundi pourrait un jour faire face à ces problèmes et qu’une telle coopération serait bénéfique pour le pays.

Cependant, le député Pascal Gikeke a exprimé son scepticisme, rappelant que le Burundi ne fait plus partie à l’accord de justice de La Haye, ce qui pourrait nuire à la crédibilité du pays dans ce nouvel engagement. En réponse, la ministre des transports a assuré que l’accord ne compromettrait en rien la position du pays, étant donné que son objectif principal est de lutter contre la criminalité aérienne.

Elle a également rappelé que le Burundi est membre des Nations Unies depuis 1968, soulignant l’importance de respecter le droit international et de participer activement aux efforts globaux pour assurer la sécurité dans l’espace aérien.