Commémoration de la Journée de la Mémoire des Génocides : L’AC Génocide CIRIMOSO plaide pour la reconnaissance et la vérité

Le 27 janvier 2025, à l’occasion de la Journée internationale de la mémoire des génocides et de la prévention des crimes contre l’humanité, les sections canadienne et scandinave de l’Association A.C. Génocide CIRIMOSO ont publié un communiqué percutant, mettant en lumière les souffrances infligées aux Tutsi du Burundi et appelant à une action collective pour préserver la mémoire de ces tragédies.
L’association a honoré la mémoire des Tutsi du Burundi, victimes d’un génocide qui s’est étendu sur plusieurs décennies. Ils ont exprimé leur profonde tristesse pour les innocents touchés par cette violence, insistant sur le fait que ce crime demeure impuni à ce jour.
L’AC Génocide CIRIMOSO a lancé un appel aux survivants, aux descendants des victimes et aux témoins pour qu’ils partagent leurs récits. "La mémoire du génocide doit être préservée", souligne-t-elle dans le communiqué signé Dr Emanuel Nkurunziza et Mme Liliane Nindereye, respectivement secrétaire de la section Canada et et présidente de l’AC Génocide Cirimoso en Suède. Il insiste sur l’importance de ces témoignages pour assurer la vérité historique.
Un appel à l’ONU
Le communiqué met également en garde les témoins du génocide contre la Commission Vérité et Réconciliation actuelle du Burundi. Selon l’association, "les travaux de cette commission semblent orientés vers le blanchiment des auteurs des crimes de génocide." Ils recommandent plutôt de se tourner vers des organisations crédibles, telles que l’AC Génocide CIRIMOSO, qui lutte activement pour la reconnaissance des droits des survivants et pour la préservation de la mémoire collective.
Enfin, à l’occasion de cette journée de commémoration, l’AC Génocide CIRIMOSO a lancé un appel urgent à l’Organisation des Nations Unies. Ils demandent à l’ONU d’intervenir pour que le régime actuel du Burundi cesse sa "politique mémoricide", visant à effacer les crimes du passé. Ils soulignent également que les conclusions de la Commission Vérité et Réconciliation sont compromises par des méthodes biaisées, ce qui empêche la justice pour les Tutsi.
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