Controverse autour des listes de candidats du CNL pour les élections législatives

Le parti CNL exprime sa surprise face au rejet de sa liste de candidats par la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Ce rejet repose sur des accusations de non-respect des critères de représentation ethniques et de genre

Le porte-parole du CNL, Térence Manirambona, a confirmé que le parti avait respecté toutes les exigences requises pour la soumission de sa liste. Il a exprimé l’espoir que le tribunal compétent agira en conformité avec la constitution et apportera une clarification sur cette situation. Le CNL reste donc dans l’attente d’une décision judiciaire qui pourrait lui donner raison et valider sa liste de candidats.

Cependant, la CENI ne partage pas le même avis. Le porte-parole de la commission a rappelé que l’article 108 de la loi électorale impose des règles strictes concernant la composition des listes de candidats. Selon cet article, pour chaque groupe de trois candidats, il ne peut y avoir plus de deux personnes de la même ethnie, et au moins une femme doit être incluse dans ce groupe. François Bizimana, porte-parole de la CENI, a insisté sur le fait que les listes soumises par le CNL ne respectent pas ces dispositions, citant des exemples où plusieurs candidats consécutifs appartiennent au même genre.

Cette situation soulève des questions importantes sur la transparence et l’équité du processus électoral. Alors que le CNL se bat pour faire valoir ses droits, la CENI maintient sa position, affirmant que le respect des lois électorales est essentiel pour garantir une représentation juste et équilibrée. En tout cas, la suite des événements dépendra des décisions judiciaires à venir, qui pourraient influencer le paysage politique du pays lors des prochaines élections législatives.