Thomas Nzeyimana, plus connu sous le pseudonyme de Mkombozi Lucifer, a annoncé sa candidature pour le siège parlementaire lors des élections de 2025. En tant que candidat indépendant, ce chanteur burundais emblématique souhaite apporter la voix des jeunes au sein de l’Assemblée nationale.

Lors de son inscription à la Commission électorale nationale indépendante, CENI, Mkombozi a présenté une preuve attestant qu’il avait versé 2 millions BIF , montant exigé pour tout candidat souhaitant se lancer dans la course parlementaire. Son geste marque un tournant dans sa carrière, passant de l’artiste à l’homme politique.

Accompagné dans cette aventure par des figures notables de l’industrie musicale, notamment B-face On The’flo, Mkombozi bénéficie d’un solide soutien de la part de ses pairs. Ce dernier a exprimé sa confiance en la capacité de Mkombozi à représenter la jeunesse burundaise, une tranche de la population souvent négligée dans les décisions politiques.

Un exemple pour la jeunesse

Mkombozi a déclaré que, peu importe l’issue des élections, son objectif principal est de servir d’exemple pour les jeunes. Il aspire à démontrer que chacun peut s’engager dans la vie politique et faire entendre sa voix, même sans une carrière politique traditionnelle. "Que je gagne ou non, je souhaite inspirer la jeunesse à croire en leur capacité à changer les choses", a-t-il affirmé.

Connu pour ses chansons engagées, Mkombozi Lucifer est également célèbre pour ses critiques à l’égard du gouvernement, utilisant sa musique comme un moyen d’expression et de contestation. Son engagement politique semble en parfaite adéquation avec son parcours artistique, où il a toujours cherché à mettre en lumière les injustices sociales.

Mkombozi se positionne donc non seulement comme un candidat, mais aussi comme un porte-parole des aspirations et des défis auxquels la jeunesse burundaise est confrontée. En tout cas, à l’approche des élections de 2025, des regards seront tournés vers ce chanteur devenu politicien, prêt à faire entendre la voix des jeunes au sein du Parlement.