Le Secrétaire Général du parti cndd-fdd, parti au pouvoir a annoncé à la fin de la semaine dernière qu’il faut augmenter le coût de messages envoyés pour que les gens s’attèlent au travail. Il a dit qu’il faut payer au moins entre 500 et 1000 francs burundais pour chaque message envoyé. Certains estiment que l’idée est rétrograde.

Révérien Ndikuriyo, le Secrétaire Général du parti au pouvoir le cndd-fdd a dit qu’augmenter le prix de chaque message envoyé via internet est l’une des préoccupations du gouvernement burundais. L’objectif sera de limiter les occasions de naviguer aux gens dont les fonctionnaires qui perdent des heures de leur travail en se fiant au whatsapp pour écrire ou lire des massages.

« Nous sommes en train de chercher des appareils qui surveilleront le whatsapp. Si tu envoies un message, il faudra que tu paies entre 500 et 1000 francs burundais. Ceci pour que les gens puissent travailler. Au bureau tout le monde c’est le whatsapp. Actuellement on ne travaille plus. Vous paierez cher, pour rétablir la discipline. Nous ne pouvons pas accepter de vendre le pays à cause du whatsapp » a indiqué l’actuel patron du cndd-fdd.

L’idée de Révérien Ndikuriyo est critiquée par des personnes qui la taxent de rétrograde. Selon ces gens, la technologie évolue. Il faut savoir gérer cette évolution au lieu de prendre des mesures qui bloque l’épanouissement de la population. « La préoccupation du Secrétaire Général du cndd-fdd n’a pas de fondement. Il faut laisser les gens s’épanouir et penser à d’autres solutions si réellement le whatsapp cause du tort au bon déroulement des activités des travailleurs » s’exprime un citoyen sous-couvert d’annonymat.