Le syndicat STUB s’inquiète du suivi de la politique salariale

Le syndicat des enseignants universitaires, STUB, exprime de vives inquiétudes concernant la mise en œuvre de la politique salariale au Burundi. Son leader, Authentique Nishimwe, a récemment dénoncé l’absence de représentation adéquate des travailleurs au sein de la commission chargée d’étudier cette politique.
Nishimwe souligne que le groupe, composé de 20 membres, ne comprend qu’une représentation limitée des syndicats. En effet, seulement trois des membres proviennent des syndicats de Cosesona, CSB et Cosybu, laissant de côté une majorité de travailleurs. Cette situation soulève des questions quant à la capacité de la commission à comprendre les enjeux spécifiques auxquels sont confrontés les employés, notamment ceux soumis à des statuts spéciaux comme ceux de l’Université du Burundi.
Pour ce syndicaliste, cette situation pourrait compromettre la prise en compte des problématiques spécifiques des travailleurs, ce qui pourrait mener à des décisions inadaptées. Nishimwe a également évoqué les exigences de l’Organisation Internationale du Travail (OIT) qui n’ont pas été correctement respectées. Il a mis en lumière l’injustice vécue par les employés qui effectuent le même travail mais perçoivent des salaires inéquitables, ainsi que des pertes financières significatives pour ceux qui changent de services, pouvant atteindre entre 100 000 et 200 000 francs burundais.
Le leader du STUB appelle le Gouvernement burundais à porter une attention particulière à la mise en œuvre de la politique salariale. Il insiste sur la nécessité d’une collaboration étroite avec toutes les parties prenantes pour garantir que les préoccupations des travailleurs soient entendues et intégrées dans le processus. Cette déclaration fait suite à l’initiative du ministère du Travail et de l’Emploi, qui a ouvert un processus permettant à tous les employés de soumettre leurs préoccupations liées aux salaires.
(0) Comments
Leave a Comment Your email address will not be published.