Alfred Museremu : Un regard dyslexique face à la justice ?

L’implication présumée d’Alfred Museremu dans les crimes odieux commis sous le régime Semudede soulève de sérieuses questions. Plutôt que de se perdre dans des divagations philosophiques sur la morale et le bien, il est impératif qu’il éclaire sa part de responsabilité.

Un détournement de la philosophie

L’auteur de ces lignes, Bigabiro, critique fermement la "réflexion oiseuse" d’Alfred Museremu. Selon lui, comparer et opposer les grands philosophes d’antan ne ferait que masquer une réalité bien plus sombre. Le "regard dyslexique" de Museremu devrait, au contraire, se poser sur les souffrances inouïes qu’il aurait infligées à ses victimes. Il est temps de délaisser les abstractions pour confronter la réalité brutale des tortures subies dans les sinistres cachots du Service National des Renseignements.

Innocence ou responsabilité criminelle ?

La question centrale est celle de l’innocence. Si Alfred Museremu est réellement innocent, comme son prénom le suggère, alors il aurait tout le loisir de se consacrer à l’infini aux questions philosophiques. Cependant, si des crimes de torture ont été commis, son "regard dyslexique" devrait se tourner vers la violation des droits humains fondamentaux des citoyens burundais, vers la Justice et la Punition.

L’impunité, un affront intolérable

L’impunité des crimes dans lesquels cet officier supérieur de police serait impliqué est source de "dégoût et de révolte". Les "prédateurs des vies humaines", au Burundi comme ailleurs, ne sauraient se permettre de jeter un "regard dyslexique sur le champ de ruines qu’ils ont créé".
Bigabiro interpelle directement Alfred Museremu : pourra-t-il regarder droit dans les yeux sa présumée responsabilité criminelle ? Une interrogation qui, loin de la philosophie, appelle à une introspection douloureuse et nécessaire.