L’association qui défend les droits des prisonniers « NTABARIZA » œuvrant au Burundi, trouve qu’au Burundi comme dans plusieurs pays africains, les droits de l’homme ne sont pas respectés, c’était lors d’une émission de la radio Peace FM sur le renouvellement du mandat du rapporteur spécial des nations unies sur les droits de l’homme au Burundi.

Selon Jean Marie Nshimirimana, président de l’association qui défend les droits des prisonniers NTABARIZA, la situation au Burundi est celle de plusieurs pays africains qui violent les droits humains. « Celui qui dira que les droits de l’homme sont respectés au Burundi sera en train de mentir. Tout n’est pas rose. Et cela, ce n’est pas seulement au Burundi. Partout au monde on dirait que c’est la malédiction ». Indique Jean Marie Nshimirimana.

Les prisonniers auxquels on refuse le droit d’aller se faire soigner, préoccupent l’association Ntabariza. « Nous ne pouvons pas les laisser inaperçus. Nous devons faire un pas pour que les gens ne soient pas injustement emprisonnés, ne soient pas tués comme l’avaient souhaité Rwagasore et Ndadaye.Ces héros nationaux appelaient les dirigeants à ne pas emprisonner injustement les gens » a-t-il rappelé. Il regrette aussi la mort des prisonniers à Makamba et ailleurs, pour avoir été refusé le droit d’aller se faire soigner en dehors des prisons. Il fait un clin d’œil aux procureurs qui emprisonnent injustement les gens, que la situation peut leur retourner.