Dans le quartier de Gisyo, situé dans la zone Kanyosha de la ville de Bujumbura, les habitants vivent dans la peur. En effet, la réapparition des hippopotames suscite une inquiétude grandissante.

Les récits alarmants des résidents évoquent des attaques d’hippopotames ayant déjà coûté la vie à des personnes en 2024.

Les témoignage sont unanimes : personne n’ose sortir le soir par crainte des attaques. Les enfants, notamment, ressentent les effets de cette peur, avec de nombreux élèves ayant quitté l’école. Un responsable administratif à la base à Gisyo, a confirmé ces inquiétudes. Selon lui, les hippopotames, après avoir été aperçus errant dans le quartier, ont causé la mort de deux personnes et blessé d’autres en 2024.

La présence de ces animaux sauvages n’affecte pas seulement la sécurité des habitants, mais aussi leurs moyens de subsistance. Ils détruisent aussi les cultures. Les agriculteurs craignent pour leurs récoltes, déjà mises à mal par la présence de ces hippopotames qui, en 2024, avaient causé des ravages similaires.

La communauté demande instamment aux autorités de prendre des mesures avant que les dommages ne deviennent irréversibles. En 2024, après des incidents tragiques, une décision avait été prise d’abattre des hippopotames pour protéger la population et les cultures. L’Office burundais pour la Protection de l’Environnement déplore que les habitants se soient accaparés d’une aire d’alimentation pour ces animaux.

Néanmoins, les résidents jugent qu’il est crucial que les autorités agissent rapidement et efficacement pour garantir la sécurité des habitants et la protection de leurs ressources.