SOCIETE : « LA HAINE N’AURA PAS LE DERNIER MOT, C’EST LE BIEN QUI GAGNERA ! » Marguerite Barankitse.

Lors d’une conférence vidéo de ce 1r septembre 2024, Marguerite Barankitse, qui représente une Organisation non gouvernementale « MAISON SHALOM » a indiqué que son organisation n’a rien perdu 9 ans après son exil. Sa mission de cultiver l’amour a continué et s’est renforcée. Un amour sans ségrégation, un travail qui profite à tous, voilà les unes des valeurs qui font la force et la fierté de Marguerite Barankitse. Elle invite les Burundais à ne pas se lever uniquement pour danser et plaire aux autorités, mais aussi se lever pour refuser les injustices sociales.

Le courage, la bravoure et l’espoir restent de vigueur chez la Patronne de la MAISON SHALOM. Après être chassée par le pouvoir du cndd-fdd au Burundi en 2015, 9 ans après, la MAISON SHALOM n’a pas encore perdu son lustre. Beaucoup de travaux au profit de la population sans distinction aucune restent visibles dans son pays d’asile. C’est la fierté et le soulagement de Marguerite Barankitse, une antinomie car l’exile fait mal. « Ça me fait mal mais ce qui me retient, me soulage, c’est que je continue à travailler » indique jovialement Marguerite Barankitse.

-* L’amour du travail est le mot le plus répété chez Marguerite Barankitse, s’il faut en compter les occurrences dans ses discours. Elle le reconnaît elle-même, sachant que cela ne va pas faire que le mot perd de sa valeur. « Je le répète toujours mais ne pensez pas que la parole répétée à plusieurs reprises perd de sa valeur. Je suis convaincue que je continuerai à travailler là où je suis et personne ne pourra me l’empêcher ». Continue-t-elle

Un travail qui profite à tous sans ségrégation.

Selon la Patronne de la MAISO SHALOM, le travail qu’ils font profite à tout le monde sans exception.Elle donne l’exemple de ce qui se fait au camp de réfugiés de Mahama. « Je travaille pour l’humanité ! Les Soudanais, les Libyens, les Congolais, les Erythréens, les Ethiopiens etc. Je n’ai jamais privilégié les Burundais, parce que Dieu nous a donné un amour sans frontières ». Précise Marguerite Barankitse, tout en demandant aux Burundais de ne pas avoir peur de se lever pour refuser la haine.