HRW : Une année d’incarcération de quatre journalistes d’Iwacu, un procès montage.

Une année vient de s’écouler alors que quatre journaliste du journal « Iwacu » sont emprisonnés au cachot de la province Bubanza. Les défenseurs des droits de l’homme trouvent le procès injuste et demandent leur libération.

« Ils ont été condamnés dans un procès ridicule, un procès montage et qui n’était pas basé sur la justice » a indique Lewis Mudge de l’ONG Human Right Watch. Cette Organisation internationale avec d’autres qui luttent pour les droits humains ont jugé bon de rappeller aux gens qui peuvent dénoncer les abus commis par le gouvernement, que ça fait une année qu’ils sont incarcérés injustement.

Selon HRW , les journalistes étaient allés faire un reportage, sur des conflits armés à Bubanza, ce qui rentrait dans la logique du métier de journaliste, étant donné qu’ils étaient en ordre avec les documents qui leur conférait le droit d’exercer . Ils ont été arrêtés et ils ont été accusés, puis à la fin condamnés pour être liés aux groupes armés , alors qu’ils allaient crier instabilité au Burundi.

Il y a plusieurs attaques qui continuent au Burundi et une chose qui se remarque c’est qu’il n’y a pas de transparence de la part du gouvernement après ces attaques et HRW se demande pourquoi vouloir les cacher. La question que se posent les défenseurs de droits de l’homme est celle de savoir pourquoi le gouvernement cache la réalité.

« Il y a cinq ans en 2015, j’ai documenté les cas d’exécutions arbitraires contre les membres du groupe armé attrapés, qui étaient en détention à Bubanza et à Cibitoke, plus précisément à Mugwi. Ils ont été massacrés » a précisé Lewis Mudge de HRW. Il demande au gouvernement de libérer sans conditions, les quatre journalistes d’Iwacu pour montrer que le gouvernement Ndayishimiye a tourné la page sinon ça risque de continuer comme à l’époque de Nkurunziza.

A.N